
Aristote fait de la justice la mère de toutes les vertus..
Justice vient du latin « jubere » qui signifie commander et de « justitia » qui se traduit par « juste ». En grec, il vient de Dike et Dikeia qui veulent dire « divinité ». cela illustre le caractère spirituel et individuel de cette vertu. C’est une « force de l’âme » qui côtoient l’ordre, la loi, la paix.
Evidemment nous semblons être bien loin de la notion de justice de notre société contemporaine.
A notre époque, elle est plus souvent invoquée sur le plan de l’injustice personnelle que je pense subir que sur le plan de l’intérêt général … Pourtant la justice reste une colonne vertébrale de la société Et l’on ne parle pas là seulement deà l’institution judiciaire et de son devoir de rendre la justice. Car elle nous concerne tous dans la vie quotidienne.
Être juste s’exerce dans notre rapport aux autres : c’est le souci rendre « égal » ce qui doit l’être pour l’un comme pour l’autre.
C’est pourquoi la justice ne fait pas bon ménage avec l’ego, le pouvoir, l’intérêt personnel.
Pour penser l’égalité, il convient de se référer à l’intérêt commun, bien souvent négligé dans une société individualiste et consumériste.
Etre juste est se poser la question de l’équilibre de la relation, en donnant à l’autre ce qui lui revient. . Nous ne parlons pas là d’une égalité purement arithmétique mais de quelque chose de plus complexe qui doit nous conduire à la recherche de l’équité, à une répartition équilibrée entre les parties.
Il en découle la nécessité d’être juste, cohérent dans ses paroles, dans ses actes. On est bien loin de la posture revendicatrice qui réclame justice, en se positionnant comme victime de l’autre, du système. Lire la suite →